mardi 12 mars 2013

Pour moi, ça passe

... mais pas pour tout le monde.
C'est un peu l'hécatombe dans mon entourage.

La femme de notre pote (oui, ça pourrait être notre pote aussi, mais non... hin hin) (qui a dit que la grossesse ça rendais mièvre à cause des hormones?) (ça digresse, ça digresse, vais-je réussir à finir ma phrase?)(suspens)(ok, j'arrête) donc la dame en question, qui nous a annoncé sa grossesse 4 min après l'avoir su, a fait une fausse-couche. Même si elle est tombée enceinte en claquant des doigts, même si je trouvais ça trop tôt pour l'annoncer, je suis triste pour eux.

Et malgré tout, j'ai beaucoup apprécié le tact de notre pote quand il en a parlé. Il nous a dit que ça avait été dur de vivre tout ça mais qu'il ne voulait pas trop se plaindre auprès de nous, vu ce qu'on avait déjà dû affronter. Il n'y a pas d’échelle de la douleur et de la loose pour faire les bébés mais un petit mot comme ça, dans ce moment là, ça m'a fait chaud au cœur. Même si en l'occurrence, c'était à nous de le réconforter dans le cas présent.

Mon autre amie qui galère pour son deuxième bébé n'est pas sortie de l'auberge non plus. La FIV a échoué, pas de GEU heureusement, son chéri n'a plus du tout de spermatozoïdes et l'andrologue ne leur a laissé aucun espoir : il n'y aurait aucun traitement pour les aider. J'ai envie de lui conseiller de prendre un deuxième avis... mais est ce que ce n'est pas prendre le risque d'être encore déçu?

En attendant, j'ai fait bien attention de ne pas lui envoyer une photo de mon écho d'hier, avec le sourire niais et les cœurs roses clignotants qui allaient bien.

Enfin, une de mes meilleures amies qui est venue passer le we m'a chaleureusement félicitée pour la grossesse (oui, je lui dit tard mais je voulais lui dire "en vrai" et on ne se voit pas souvent). Un peu plus tard, elle s'est confiée, elle se pose plein de questions : elle a 34 ans, pas de copain, peur de ne jamais rencontrer celui avec qui elle aurait envie de faire des enfants et elle ne veut pas faire de bébés à 40 ans...

Vue de l’extérieur, ma vie à l'air parfaite. Mes proches savent que ce n'est pas le cas mais parfois, j'ai honte de ma chance (malgré tout).

 Allez respire ma vieille, ça va bien se passer!

2 commentaires:

  1. Il ne faut surtout pas avoir honte de ta chance, car ce n'est pas elle qui cause la malchance des autres...

    Moi aussi j'imagine que ma vie peut avoir l'air parfaite, et elle est formidable par bien des aspects (j'ai aussi beaucoup de chance) mais parfois difficile aussi...

    Pour ton amie, je ne sais pas si cela peut l'aider mais quand j'ai rencontré Chéri il y a 2 ans j'avais 34 ans bien tassés, presque 35, déjà 2 enfants certes mais je n'envisageais pas du tout un autre, je croyais avoir passé l'âge. Et j'aurai 37 ans quand notre bébé à tous les deux va naitre :-) Je lui souhaite une aussi belle histoire, la vie réserve parfois de (bonnes) surprise.

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    1. C'est vrai qu'il n'y a pas d'équilibre chance/malchance à chercher, ça aurait pu ne pas marcher pour moi non plus et ça n'aurait rien changé à ce qui se passe pour elles...
      Une troisième bébé pour toi, c'est chouette ! :)

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