D'abord, ma mamie dont j'ai parlé il y a quelques temps est sortie de l’hôpital puis re-rentrée... puis morte lundi. Elle avait 90 ans et Alzheimer. On avait beau s'y être préparé, c'est dur quand ça arrive "en vrai". Ce qui est dur aussi, c'est de voir l'état de ma mère. Pour moi, c'était une mamie, une mamie malade depuis un moment déjà, qui ne se souvenait plus de mon prénom, qui était en dehors des couversations mais pour ma maman, c'était celle qui l'a bercée, celle qui lui cousait de jolies robes qui tournent, celle qui l'a consolé de ses chagrins de petites filles, celle qui l'a aimée et entourée toute sa vie.
Et moi, je porte la vie, dans ce climat de mort.
Je me projette : un jour, moi aussi je vais perdre ma maman et en tant que maman, est ce que je serai toujours là pour mes petits ? Oui, je sais, personne ne sait et je suis en train de me faire des nœuds au cerveau. Mais cette période est vraiment propice à ce genre de pensées, même si on ne le veut pas.
J'en suis au stade où j'aimerais que la cérémonie soit déjà passée, j'ai juste envie de me centrer sur mon ventre, de ne rien voir, de ne pas penser.
Pour finir sur une note triste aussi, mon amie qui faisait un FIV a eu un résultat à 7UI à 16DPO. Son labo lui laisse entendre qu'il y a une possibilité de GEU... Ça serait vraiment le pompon : comme si ça ne suffisait pas de gérer l’échec, la tristesse, le découragement... on se rajoute une petite louche d'angoisse?
