Je suis en PMA, c'est sûr. "On" (!) va se faire emboliser les varicocèles. Demain, je vais retrouver mon gyénco préféré (mhhhh, une echo endo, ça m'avait manqué...) pour relancer les examens de mon coté... j'imagine que c'est ce qui m'attend. Je peux dire DNL(G)P, je peux me plaindre de l'injustice, je peux dire du mal des femmes enceintes (ces grosses chanceuses), je peux passer des heures à m'imaginer avec un bébé qui grandit dans mon ventre, je peux détester les gens qui disent "et en plus, ça a marché du premier coup".
Et en même temps, j'ai la chance inestimable d'avoir déjà vécu et vaincu tout ça une première fois. Ça ne veut pas dire que ça va forcement marcher pour la suite. Ça ne veut pas dire que mon PetitOne, mon joli miracle aura une sœur ou un frère. Mais je n'ai plus la même peur, celle de ne jamais être une maman. Est ce que ça enlève de la pression ? Oui. Mais en fait, pas tellement. J'ai toujours la même peur, j'ai toujours tellement envie de ça marche et tellement peur de rester avec ce regret, de ne pas avoir eu la famille que j'ai imaginé...
Je suis entre deux.
Mais le pire, c'est de savoir que pour l'embolisation, "on" va devoir s'épiler (les couilles donc).
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